Jean 3 versets 13 à 21
13 « Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme.
14Et comme Moïse a élevé le serpent dans le désert, il faut que le Fils de l’homme soit élevé
15afin que quiconque croit ait, en lui, la vie éternelle.
16Dieu, en effet, a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle.
17Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.
18Qui croit en lui n’est pas jugé ; qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
19Et le jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré l’obscurité à la lumière parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
20En effet, quiconque fait le mal hait la lumière et ne vient pas à la lumière, de crainte que ses œuvres ne soient démasquées.
21Celui qui fait la vérité vient à la lumière pour que ses œuvres soient manifestées, elles qui ont été accomplies en Dieu. »
Je nous propose de repérer des informations simples que nous donne ce texte. Pas des grandes idées, mais des vérités toutes simples. Des choses qui ne nécessitent pas d’avoir fait 5 ans de théologie pour les repérer. Parfois ce sont des choses très simples qui nous touchent ou qui nous éveillent. Peut-être qu’il y a une vérité toute bête que je vais énoncer maintenant qui va répondre à ton attente ou à ton interrogation du jour. Qu’il en soit ainsi !
• Il y a un Dieu.
Si tu es là aujourd’hui, c’est sans doute que tu le crois déjà. Ou peut-être que tu te poses encore la question ? Ce texte dit qu’il y a un Dieu. Et pas n’importe lequel.
• Ce Dieu a des émotions, des sentiments – il peut aimer. Et cet amour est dirigé vers l’humanité.
Ouh là ! on est loin des dieux de l’Olympe qui s’aiment entre eux ou des dieux qui demandent des sacrifices pour être honorés ou apaisés !
Un Dieu qui aime.
Il n’est pas précisé que ce Dieu aime seulement celui qui lui obéit, celui qui pratique les bons rites au bon moment, celui qui donne beaucoup d’argent à l’Église de Thiers – Les Sarraix.
Non, Dieu a tant aimé le monde. Point. Le monde, tout immonde qu’il soit.
Je parle de sentiment et d’émotion, parce que le sentiment « amour » donne de l’émotion « joie ». Aimer donne de la joie. Quand tu te laisses aimer par Lui tu donnes de la joie à Dieu.
• Dieu a un fils.
On le sait il s’appelle Jésus.
Puisque c’est le fils de Dieu, il est donc de même nature que lui. Jésus est Dieu.
Il est précisé ici que ce fils est unique. Monogenes, en grec c’est « unique engendré », c’est spécial comme mot.
Comprendre que Jésus « fils unique de Dieu » ça veut dire qu’Il n’en a qu’un seul, serait une erreur, c’est pour cela que je vous donne l’information.
Unique, dans le contexte juif (et pour nous aujourd’hui), ça renvoie à Isaac.
Abraham a donné son fils unique, il a obéi à Dieu. Et la conséquence c’est qu’Abraham est devenu le père d’une multitude. « Puisque tu étais prêt à me donner ton fils unique, je fais de toi le père d’une multitude, plus grande que les étoiles dans le ciel. » Il est comme ça, Dieu, Il donne à profusion. Il honore celui, celle, qui lui font confiance.
Donc, le fils unique donné, ça évoque une multitude de fils, immédiatement. Le fils unique de Dieu donné, ça engendre une multitude : nous. Nous sommes tous des fils uniques grâce à Jésus qui a été donné. Nous sommes tous concernés.
La conséquence directe est que parce que nous sommes fils et filles de Dieu, nos noms sont inscrits sur le testament de Dieu. Nous cohériterons avec Christ. Et comme nous sommes tous fils et filles uniques, nous hériterons tous de la même chose. Ce n’est pas un héritage qui se partage entre une multitude, c’est une multitude qui reçoit le même héritage. Il est comme ça, Dieu. Il donne à profusion.
D’après Éphésiens 1:14., le saint Esprit, c’est les arrhes de cet héritage, Le Saint Esprit est considéré comme un acompte de notre héritage. Nous ne le possédons pas encore, mais le Saint-Esprit nous en rappelle sans cesse la réalité et le prix ; il nous en donne un avant-goût et nous en garantit la promesse
• Parce qu’il nous aime, Dieu a donné ce fils pour sauver le monde.
Sauver de quoi ? De notre péché. Le péché c’est quoi ? D’après la Bible, c’est de vouloir par nous-mêmes atteindre la gloire de Dieu.
C’est difficile de parler du péché et du jugement sans tomber dans le champ de la morale. Le péché, ce n’est pas une question de bonnes ou mauvaises actions, le péché, c’est une question de vivre avec ou sans Dieu. D’accepter ou de ne pas accepter l’amour que Dieu a pour moi. C’est décider d’être, ou pas, en connexion avec lui. C’est rester éloigné de Lui ou pas.
Les mauvaises actions, ce sont les conséquences de ce que je suis branché sur Dieu ou pas. On ne peut pas faire ce qui est bon pour soi ou pour l’autre parce qu’on est mal éclairé. On loupe la cible.
Au verset 19, Jésus se qualifie lui-même de lumière. C’est Lui qui le dit. Il l’est. Que je le reconnaisse ou pas, Il est la lumière. Une lumière qui resplendit. Le prophète Malachie parle de Lui en le nommant « Soleil de justice ». Le soleil, ça brille ça éclaire un max ! Ce n’est pas un petit lumignon qui vacille, c’est LA lumière.
Il est aussi la lumière qui nous donne de voir. La lumière fait qu’on la voit, elle, la lumière mais elle éclaire aussi ce qu’il y a à voir. Sans la lumière, on ne voit pas ce qui nous entoure.
Imaginons un lieu très éclairé, des spots partout, on y voit comme en plein jour 24h/24. Dans la pièce d’à-côté il y a une personne qui vit avec sa petite bougie, et uniquement sa petite bougie. Elle fait tout, éclairée uniquement par sa chandelle. Elle mange, elle dort, elle travaille, elle interagit avec ses proches, à la bougie. Elle se rase à la bougie. Elle s’épile à la bougie. Elle coupe les ongles des enfants, à la bougie. Que sais-je, encore ? On invite cette personne à venir dans la pièce si bien éclairée. Elle dit qu’elle n’en a pas besoin, qu’elle a déjà sa propre lumière. Elle l’a payée le prix cher, alors elle y tient. Et puis c’est la bougie à la mode, on est ringard dans notre pièce toute éclairée c’est pour les vieux. Ou bien c’est une bougie spéciale, qui vient d’Orient, une bougie végan ou écolo, elle a fait un stage pour apprendre à l’utiliser. En tout cas elle est très bien équipée, merci bien, elle n’a pas besoin d’autre chose.
On lui dit : « c’est vrai, la porte pour entrer dans ce lieu est un peu étroite mais on y est tellement bien, tellement en sécurité, il y a tant d’amour qui circule ici ! ».
« Non, non, je tiens à ma liberté ! Ton truc c’est de l’opium pour le peuple, je reste avec mon lumignon, je ne veux m’aliéner à personne. » Elle aurait l’air ridicule, non ? Il est là le jugement. C’est son attitude qui pose un jugement sur elle.
Ce que cette personne ne peut pas dire, c’est que si elle se mettait en pleine lumière, si elle acceptait de rentrer dans la lumière, on risquerait de voir ce qu’elle cherche à cacher à tout prix. Ce qui lui fait honte, ce qui lui pèse, ce qui la fait tomber si souvent.
En refusant d’entrer dans la lumière, elle rate la grâce d’être sauvée de ce qui lui fait honte, de ses boulets, de ce qui la rend esclave dans la vie, de ce qui l’oblige à répéter et répéter des comportements qu’elle déteste. C’est ça le péché.
Parce qu’elle ignore que Celui qui est la lumière a déjà pris à son compte ce qui lui fait honte, il l’a effacé au point que quand Dieu regarde cette personne, ce n’est plus le boulet ou le péché qu’Il voit. C’est ça le salut.
Dans ce texte, Jean nous dit ce qu’est le jugement : « Celui qui croit en lui n’est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. » Jean 3, 18-21
La lumière est venue, on dit qu’on n’en a pas besoin, c’est une façon de montrer que l’on est à côté de la plaque. La lumière luit et moi je dis j’ai besoin de ma bougie. « Il est déjà jugé » nous dit Jean. il n’a pas besoin du jugement de Dieu, il est déjà jugé par son refus de croire que Jésus est la lumière. En refusant l’évidence, il prononce un jugement sur lui, il montre à tous qu’il est insensé. Il se punit lui-même.
Je le répète, parce que je comprends mais je ne suis pas sûre de savoir l’expliquer. Dans l’évangile de Jean, le jugement c’est « Jésus est là, et moi je dis non, je ne le vois pas, je ne le crois pas. Je continue sans lui. » C’est cela qui prononce un jugement sur moi. Je reste dans la nuit.
Si je reste éloigné de Dieu, si je n’accepte pas de prendre la porte qu’est Jésus pour me laisser éclairer par Lui, je cours à ma perte, accroché au monde qui court à sa perte. Je péris et je n’ai pas la vie éternelle.
Je reconnais que c’est difficile de dire tout cela, et peut-être de l’entendre, après 2000 ans d’Église.
Qu’a-t-on fait de Jésus ? Qu’a-t-on fait d’immonde au nom de Dieu, qui salit son nom ? Je ne parle pas seulement des croisades. Je parle de ce que moi j’ai fait ou imposé au sein de ma famille, au nom de ma foi.
Qu’a-t-on fait dans le Corps de Christ depuis 2000 ans ? Je ne parle pas seulement des guerres de religion, je parle de ce que j’ai jugé, méprisé, mal aimé, qui a pu ternir l’image du Dieu que j’adore.
On a souvent donné une fausse idée de Jésus et de Dieu. C’est vrai. Si c’est le cas pour toi, je prie pour que tu sois guérie de cette blessure, et que quelqu’un te demande pardon.
Est-ce que le Jésus dont tu as déjà entendu parler est bien le vrai Jésus, le Jésus de la Bible. Pas celui de la religion. Pas celui dont pourrait te parler des religieux, ceux qui mettent la doctrine ou la loi en premier, en oubliant l’amour.
A cause de l’obscurité que l’on a mise sur l’Église, tout le monde n’a pas accès à la réalité de qui est Jésus. Notre obscurité obscurcit la lumière qui est Jésus.
« Si tu ne crois pas en Jésus tu es déjà jugé ». Ce jugement est réel si tu as reçu une révélation du saint Esprit sur qui est vraiment Jésus, si tu es mis en sa présence et que tu la refuses. Seulement à cette condition.
• Ce salut est ouvert à tous.
Pas de conditions pour être aimé de Dieu, pas de conditions pour être sauvé par Lui. Même traitement. Pas d’âge pour accepter ce salut. Pas de conditions de genre, pas de conditions de nationalité, de milieu socio-culturel ou religieux. Pas de CV spécial requis. Pas de péché trop gros pour empêcher le salut.
Qu’avait fait le brigand qui était sur la croix à côté de Jésus pour être crucifié ? Un meurtre ? Deux meurtres ? Plein de meurtres ? Ou bien un viol ? En tout cas, au moment de sa mort il a rencontré Jésus, le vrai, celui que seul le saint Esprit peut révéler. « Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis. », lui a promis Jésus, parce que le brigand l’avait reconnu comme sans péché. Alors qu’autour de lui, les moqueries et les blasphèmes pleuvaient, lui a reconnu la royauté de Jésus.
Le salut et pour tous. On aura peut-être des surprises en arrivant au royaume de Dieu !
• Ce salut est obtenu par la foi, par l’action de croire. Cette foi m’empêche de périr et me donne la vie éternelle.
Pas grand-chose à faire. Simplement croire que Jésus est venu me sauver de mes ténèbres pour me placer dans la lumière, celle qui me montre l’amour de Dieu pour moi. Croire. On croit tant de choses dans la vie ! Cette nouvelle n’est pas un canular, c’est la vérité vraie.